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Nouvelles

Cette page est dédiée aux nouvelles et faits divers reliés au domaine de la sexualité.

​Le "David" de Michel-Ange doit-il mettre un slip ?

Des résidents d'une bourgade japonaise veulent mettre un slip à une réplique de la célèbre sculpture David de Michel-Ange afin d'en cacher les attributs masculins qu'ils ne sauraient voir. La petite ville d'Okuizumo dans la préfecture de Shimane (ouest) a reçu l'été dernier des répliques de 5 mètres de haut du David de Michel-Ange et de la Vénus de Milo, offertes par un homme d'affaires de la région. Elles ont été érigées dans un parc public où sont installés divers équipements sportifs et une aire de jeux pour enfants.



"Des habitants ont dit aux élus municipaux que leurs enfants avaient peur des statues, qui sont énormes et sont apparues sans crier gare cet été", a expliqué un employé municipal, Yoji Morinaga, à l'AFP. "Ces statues représentent des personnes nues, un style artistique très rare dans notre région. Des gens pensent que ce n'est pas bon pour leurs enfants", a-t-il ajouté.

Certains ont même demandé à ce qu'on mette un slip à David, a précisé le quotidien Yomiuri Shimbun. "C'est la première fois que nous avons quelque chose de ce genre chez nous, ce qui laisse peut-être songeurs certains habitants", a souligné Yoji Morinaga.



Les responsables municipaux ont toutefois bon espoir que les résidents finissent par apprécier ces sculptures, qui pourraient être utiles pour l'instruction artistique des enfants, ou pour attirer des touristes.

La statue originale de David, sculptée au début du XVIe siècle par Michel-Ange, se trouve à la Galleria dell'Accademia de Florence (nord de l'Italie). Celle de la Vénus de Milo, découverte en 1820 sur l'île grecque de Mélos, est au musée du Louvre à Paris.

La prostitution légalisée, un bienfait?

Un reportage dans le journal The Age d’Australie en 2011 faisait état de l’explosion du trafic humain, de l’esclavage sexuel et du crime organisé dans les provinces de Victoria et de New South Wales, où la prostitution a été légalisée. La légalisation a eu pour effet de multiplier la demande, et le réseau légal ne suffit pas, alors le réseau illégal s’accroît d’autant plus. En effet, rares sont les femmes qui vendent leur corps pour le sexe de leur plein gré. La Suède, pour sa part, a presque éradiqué le fléau de la prostitution en adoptant en 1999 une loi criminalisant l’achat du sexe (mais non la vente du sexe). «En Suède, la prostitution est perçue comme une forme de violence masculine envers femmes et enfants. L’équité des sexes demeurera inatteignable tant que les hommes achèteront, vendront et exploiteront femmes et enfants en les prostituant» peut-on lire dans la documentation suisse qui explique la loi. De nombreux pays sont en voie de suivre l’exemple de la Suède. Espérons que le Canada saura tirer leçon de l’expérience australienne et de l’exemple de la Suède.



Isabelle O’Connor



Source: Journal de Montréal, section opinion

Nuits burlesques 

à Montréal.

Je vais essayer d’aller voir ce show. J’imagine que ça nous rappelera les beaux soirs du Moulin Rouge et des Folies Bergère. Qu’y a-t-il de plus enlevant que ces filles délurées, qui bougent sans inhibition, qui ont beaucoup de plaisir à le faire, avec les plumes de toutes les couleurs qui revolent et ces déhabillés pudiques? Peut-être nous fera-t-on revivre le Montréal d’antan? Ça pourrait aussi nous rappeler les fantaisies de Lili St-Cyr, cette déesse qui prenait un bain de mousse (certains trouvaient qu’il y en avait trop) tous les soirs sur la scène, au grand ravissement de ses admirateurs. Qu’on le veuille ou non, il y a plein de santé là-dedans!



Lucien Bouchard (ancien premier ministre du Québec)



Source: Journal Métro

À la découverte de son corps.

Question : Bonjour! Je suis un peu déboussolé suite à un événement qui s’est produit chez moi. J’ai découvert mon fils de 4 ans avec la petite voisine de 5 ans dans son garde-robe qui s’observaient bien attentivement, ils étaient tous les deux complètement nus. Je ne savais pas du tout comment réagir. Est-ce que je dois m’inquiéter? J’ai donné une conséquence à mon fils en l’envoyant dans sa chambre et je ne lui ai pas reparlé de la situation. J’ai demandé à la petite voisine de partir.

Ai-je bien réagi?



Cette question à été posé à Suzanne Vallières, collaboratrice spéciale au Journal de Montréal le 18 mars 2013 ! 



Et vous, qu'en pensez-vous?

La banalisation du sexe.

Je ne sais pas si c'est juste moi qui ai cette drôle d'impression, mais on dirait qu'il y a une grande banalisation du sexe dans notre société. Et plus le temps avance, plus la situation empire.

L'internet aidant, la pornographie est à portée de main, présente dans chaque foyer, isolant les couples, créant des attentes irréalistes envers le partenaire, véhiculant une image dégradante de la femme réduite au simple objet sexuel. J'exagère? À peine. Une société qui aspire à défendre la dignité humaine, mais qui faillit cruellement à sa tâche.

Loin de moi l'idée d'enlever aux féministes les luttes si chèrement acquises, mais la liberté sexuelle des années 1970 semble avoir des effets indésirables et, comme, toujours c'est les femmes qui en subissent les conséquences.

L'industrie du sexe et de la pornographie engrange des recettes faramineuses sur le compte de la marchandisation du corps des femmes, enfants et hommes, tout en branlant le spectre de la libre expression. Notre bonne vieille société néolibérale! Sans demande, pas d'offre; ou mieux, sans offre, pas de demande.

Cette liberté est donc si importante et spéciale qu'elle doit outrepasser le respect de la dignité humaine? Certains envisagent même la légalisation de ce qu'il est maintenant convenu d'appeler le travail du sexe. C'est un choix de société que nous devons faire.



Légaliser ne réglerait en rien le problème de la prostitution qui tire sa source des inégalités sociales qui prévalent dans notre société. Inégalités sociales qui sont renforcées par le laxisme du gouvernement à agir pour permettre des chances égales de réussite à tous. Alors qu'on sait que l'entrée dans le monde de la prostitution se fait souvent à l'adolescence, ce n'est sûrement pas par choix éclairé que des filles décident du jour au lendemain d'être des prostituées. Non! Ceci n'est sûrement pas un choix libre et éclairé, car encore pour être libre, il faut avoir l'option des choix. Or, si on leur en donnait les moyens, bon nombre de filles ne feraient pas le trottoir, car la prostitution, c'est la solution de ceux qui croient qu'il n'y a plus de solutions possibles.



Légaliser la prostitution ne ferait que banaliser encore plus le sexe qu'il ne l'est déjà, en plus d'encourager le trafic humain. Il n'y a qu'à voir l'exemple des Pays-Bas. Légaliser signifierait qu'être prostituée figurerait au champ des emplois qui s'offrent aux filles et aux jeunes femmes. C'est là la solution facile d'une société qui refuse de voir les causes profondes de ce mal-être.



SOPHIA KAGANSKY

l'auteure est étudiante en service social à Université de Montréal.



Source: La Presse

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